René Bousquet cet inconnu (Guy Bousquet)

Extraits et annexes

 René Bousquet cet inconnu   René Bousquet cet inconnu 

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Première Partie : Les Généralités


Deuxième Partie : Les relations de René Bousquet avec les autorités allemandes au sujet des questions de la Police


Troisième Partie : Vichy et René Bousquet face à la déporation des Juifs de France d'avril 1942 à décembre 1943


Quatrième Partie : Le maintien de l'ordre



Annexes


La défense muselée (pièces 1 à 5)  La défense muselée

Pièce 1   La famille de René Bousquet déclarée irrecevable par la Justice à s’opposer à la publication d’un réquisitoire établi  alors que l’instruction n’était pas terminée. 

Pièce 2  Le Figaro refuse d’accorder un droit de réponse à la suite d’un article publié le 3 janvier 1995

Pièce 3  Le Monde à l’époque dirigé par MM Colombani et Pleynel en fait autant à plusieurs reprises en décembre 1997

Pièce 4  Intervention de la famille auprès du C.S.G  en date du 3 février 1997 alors que les émissions télévisés se multiplient pour obtenir le respect du contradictoire lors des débats.

Pièce 5  Lettre à M. Pierre Truche, président de la commissions sur la Justice du 3 février 1997 adressée également à tous les membres de la commission ainsi qu’aux principales autorités de l’Etat.



Le contrôle allemand sur les textes et documents (pièces 6 à 10)  Le contrôle allemand sur les textes et documents

Pièce 6  Instructions signées Martens dès le 24 septembre 1940  imposant la communications aux Allemands de  toutes les lois décrets et circulaires.

Pièce 7  Preuve de la transmission aux Allemands par le Commissariat général aux questions juives des instructions données par Vichy à propos des affaires juives.

Pièce 8   L’Abwehr,service militaire allemand de renseignement, intercepte le 6 septembre 1943   les instructions confidentielles de René Bousquet concernant les Juifs de la région de Nice

Pièce 9  L’Abwehr dévoile,le 17 décembre  1943 ,les instructions confidentielles de René Bousquet  du 23 août 1943 demandant aux préfets de désarmer la milice et les L.V.F en cas de débarquement allié.

Pièce 10  Un informateur allemand  révèle,le 9 décembre 1942, la protection  assurée par René Bousquet  des gaullistes au moment de l’invasion de la zone libre. (document allemand et traduction)



Première Partie : Généralités

Sur la carrière et la vie civile (pièces 11 à 15)  Sur la carrière et la vie civile

Pièce 11  Carrière administrative de René Bousquet. Son comportement  de fonctionnaire en général tel qu’il résulte d’une commission rogatoire exécutée avant son retour de déportation.

Pièce 12  Rapport de police du 22 mai 1945 sur son absence de lien civil ou politique avec l’Occupant.

Pièce 13   Décret de nomination au poste de secrétaire général à la police du 18 avril 1942 avec effet du 24 avril.

Pièce 14  Arrestation de René Bousquet par les Allemands précédée le 9 juin 1944 précédée de celle de son père.

Pièce 15  Sa déportation le  14 juin 1944



Témoignages français et allemands sur l’attitude constante de René Bousquet  (pièces 16 à 25)  Témoignages français et allemands sur l’attitude constante de René Bousquet

Pièce 16 Témoignage de Pierrre Saury  du 15 mars 1945 couvrant la totalité de la période de l’occupation.

Pièce  17  Témoignage de Jacques Le Roy Ladurie du 21 août 1945

Pièce  18  Témoignage d’Emile Vié du 22 juin 1948

Pièce  19   Témoignage d’Alphonse Perrier du 10 juillet 1948

Pièce  20   Témoignage de Roger Vincent Lefébvre  du 5 août 1948

Pièce  21   Témoignage Oberg du  5 février 1946

Pièce  22   Confrontation Bousquet-Knochen du 17 septembre 1948

Pièce  23   Témoignage d’Otto Abetz du 25 novembre 1946

Pièce  24   Témoignage en novembre 1947 de  Roland Nosek, chargé de l’espionnage politique allemand en France.

Pièce  25   Témoignage Hagen  des 23 et 24 mars 1992



Sur son  rôle et sa fonction (pièces 26 à 35)  Sur son rôle et sa fonction

Pièce 26  Note de René Bousquet à son Juge d’instruction du 1er octobre juin 1946  demandant  à la Commission d’instruction de mettre fin à sa détention.

Pièce 27  Note de René Bousquet à son Juge d’instruction du 11 décembre 1947 sur la nature
de sa fonction.

Pièce 28  Délégation de signature et non de pouvoir du 19 avril 1942 dans la limite de ses attributions.

Pièce 29  Délégation d’autorité exceptionnelle et provisoire lors de l’invasion de la zone
libre sur les différents services du ministère de l’Intérieur.

Pièce 30  Lettre du Chef du gouvernement adressée aux préfets régionaux le 8 mai 1942 sur la double subordination des brigades de la police judiciaire

Pièce 31  Note du 18 août  1942 signée Buffet sur l’incorporation du S.P.A.C. dirigé par Detmar dans l’inspection générale des services de police judiciaire.

Pièce 32  Circulaire du 26 novembre 1942 en application de la loi du 4 octobre 1942,parue au Journal Officiel du 10 novembre créant des Directions non rattachées au secrétariat général à
la police (renseignements généraux ;police de sûreté et sécurité publique)

Pièce 33   Lettre du Directeur des Renseignements généraux adressée le 27 mai 1943 au
Secrétaire général à la police

Pièce 34  Instructions de Pierre Laval du 23 août 1942  informant ses services que la Gendarmerie nationale a été placée par la loi du 2 juin 1942 sous l’autorité du Chef du Gouvernement.

Pièce 35  La conférence des intendants de police du 21 janvier 1944 confirme en tant que de besoin que René Bousquet n’avaient sous ses ordres ni la Gendarmerie ni la Préfecture de
Police contrairement à son successeur Joseph Darnand.



Les sanctions liées à la fonction (pièces 36 à 40)  Les sanctions liées à la fonction

Pièce 36   Décret de révocation du 10 juin 1949 après annulation  d’un décret de révocation  antérieur du 6 décembre 1944.

Pièce  37   Incarcération à Fresnes du 19 mai 1945 au 1er juillet 1948

Pièce 38    Arrêt de la Haute Cour  du 23 juin 1949 prononçant son acquittement et soulignant
que René Bousquet a en de nombreuses circonstances,par ses actes,participé de façon active et soutenue à la résistance contre l’occupant.

Pièce 39    Arrêt du Conseil d’Etat  du 8 février 1957

Pièce 40    Notification d’amnistie du  20 janvier 1958


Deuxième Partie : Les relations franco-allemandes concernant la police 

La déclaration Oberg du 8 août 1942 pour la zone occupée

Elaboration et diffusion (pièces 41 à 50)  Elaboration et diffusion

Pièce  41  Note de René Bousquet  destinée à son Juge d’instruction qui expose les circonstances de la négociation et souligne les concessions obtenues.

Pièce  42  Lettre de prise de contact  entre René Bousquet et le général Oberg du 12 juin 1942 avec une note explicitant la position française.

Pièce  43  Lettre du 18 juin 1942 avec une nouvelle note en annexe après la première rencontre qui a eu lieu très vraisemblablement le 16 juin.

Pièce  44  Réponse écrite du général Oberg à la lettre du 18 juin adressée à René Bousquet le 23 juillet 1943.

Pièce  45   René Bousquet remet à Pierre Laval,le 26 juillet 1942,une note sur la négociation en cours avec des commentaires très significatifs au plan de ses intentions et de ses efforts.

Pièce 46   René Bousquet revient à la charge le 29 juillet par courrier dans lequel il suggère des améliorations par rapport au texte du 23 juillet.

Pièce 47    Discours prononcé par le général Oberg,le 8 août 1942

Pièce 48    Texte définitif de la déclaration du 8 août 1942

Pièce 49   Diffusion  aux préfets régionaux, le13 août  1942  avec rappel des indications
verbales données ,hors la présence des Allemands,le 8 août et communication de la lettre
du 29 juillet.

Pièce 50   Diffusion le même jour à tous les préfets départementaux de zone occupée



Les effets pratiques (pièces 51 à 60)  Les effets pratiques

Pièce 51  Acceptation par les Allemands de la nouvelle organisation de la police d’Etat
aux lieu et place de la police municipale.

Pièce 52  Acceptation d’écoles de police et d’implantation de groupes de G.M.R en zone
occupée.

Pièce 53  Abrogation implicite puis réelle à compter du 26 novembre 1942 du code des otages.

Pièce 54  Abrogation implicite puis réelle le 18 décembre 1942 des ordonnances aboutissant
à dessaisir la Justice français au profit des tribunaux militaires allemands.

Pièce  55  Le 24 octobre 1942,René Bousquet refuse de prêter main forte aux Allemands pour la réquisition de la main d’œuvre.

Pièce 56  Par note du 27 octobre 1942 remise au général Oberg,René Bousquet proteste contre le transfert d’internés opéré par la police allemande.

Pièce 57  Refus de participer le 16 janvier 1943 à l’arrestation de Juifs dans le département de la Somme

Pièce 58  Par note du 28 janvier 1943,René Bousquet proteste contre des opérations de police demandées par les Allemands aboutissant à l’arrestation de gaullistes et de communistes. Il donne comme instructions  de surseoir à toute action.

Pièce 59 Le 4 mars 1943,René Bousquet proteste auprès d’Oberg suite à des initiatives allemandes mettant selon lui en échec les dispositions de la déclaration Oberg du 8 août
1942.

Pièce 60  Même après son départ,la déclaration Oberg du 8 août 1942 est invoqué devant les
tribunaux  pour justifier le refus par des fonctionnaires de communiquer des renseignements pouvant nuire à la résistance.



La déclaration Oberg du 16 avril 1943 pour la zone nouvellement occupée  

Elaboration et diffusion (pièces 61 à 70)  Elaboration et diffusion

Pièce 61  Mémoire de René Bousquet concernant la déclaration Oberg du 16 avril 1943

Pièce 62  Des événement graves se produisent dans la région de Limoges qui incitent
René Bousquet à agir. Sa lettre à Geissler de mars 1943

Pièce 63 Le 13 avril 1943,René Bousquet écrit au général Oberg .Il lui demander de faire une déclaration pour la nouvelle zone occupée s’inspirant de la déclaration du 8 août 1942 pour la zone occupée.

Pièce 64 Oberg répond  en établissant un texte qui ne satisfait pas René Bousquet.

Pièce 65  Le 16 avril 1943,René Bousquet reprend dans son discours textuellement les
propositions qu’il a faites le 13 avril.

Pièce 66  Déclaration Oberg du 16 avril 1943 pour la zone nouvellement occupée .

Pièce 67  La diffusion allemande du 22 avril 1943 reconnaît implicitement que René Bousquet a obtenu des améliorations par rapport à la déclaration de 1942.Le général Oberg met officiellement en garde ses services contre l’intention de René Bousquet de  faire profiter la zone occupée des nouvelles concessions allemandes.

Pièce 68  Un télégramme allemand du 23 avril 1943,évoquant la rencontre à Vichy d’Oberg et du Maréchal Pétain note l’accord de principe du Chef de l’Etat .

Pièce 69  Le  14 mai 1943,René Bousquet obtient une modification importante de la déclaration,notamment en précisant que pour qu’il y ait tentative terroriste à l’encontre des forces allemandes,un commencement d’exécution est indispensable.

Pièce 70  Diffusion aux services français le 1er juin 1943




Effets pratiques (pièces 71 à 80)  Effets pratiques

Pièce 71  Par  circulaire du 12 juillet 1943,le régime de l’internement est unifié pour toute la France. Il servira souvent de solution de refuge.

Pièce 72  René Bousquet s’efforce de faire libérer 153 personnes arrêtées à Villeurbanne
par la police allemande le 1er mars 1943,avant l’entrée en vigueur de la déclaration Oberg du 16 avril 1943.

Pièce 73  Lettre du Commandant supérieur des S.S. signée Scheer du 30 août 1943.Il se plaint des instructions données par Vichy lors des visites  d’Officiers allemands dans les services de police,la garde et la gendarmerie.

Pièce 74  Le 6 septembre 1943 ,le Secrétaire général à la police vise dans une lettre adressée au Directeur des services de la Justice militaire la déclaration Oberg du 16 avril 1043.

Pièce 75  La répression des grèves  est laissée à la diligence de la police française .Celle-ci reçoit comme mission,le 25 septembre 1943 de privilégier la conciliation.

Pièce 76 La justice française est à même de pouvoir protéger les individus qui comparaissent
devant elle : l’affaire Bizière à titre d’exemple.

Pièce 77  Déclarations faites par le Docteur Knochen le 5 août 1943 reprochant à René Bousquet sa position intransigeante au plan de la défense de la souveraineté française.

Pièce 78  Note pour le Général Oberg du 14 octobre 1943 au sujet des manifestations sur lvoie publique de membres de la L.V.F.,de l’organisation Todt et de la N.S.K.K.

Pièce 79  Lettre du 15 octobre 1943 de René Bousquet au général Oberg faisant état de toute une série  d’exactions et de malversations commises par des Allemands.

Pièce 80   Lettre du général Oberg à René Bousquet du  5 novembre 1943 en réponse à la lettre du 14 octobre.




L'invasion de la zone libre (pièces 81 à 90) L'invasion de la zone libre

 Pièce 81  René Bousquet tient tête à Himmler qui lui demande en plaine nuit l’arrestation du général Weygand : la note à Pierre Laval du 12 novembre 1942

Pièce 82  La note signée Krug von  Nida du 13 novembre sur la rencontre de Bousquet avec Reile,chef de l’Abwehr.. René Bousquet refuse tout pouvoir exécutif allemand quel qu’il soit.

Pièce 83 Note de René Bousquet du 13 novembre 1942 pour le Chef de gouvernement relatant les exigences de Reile.

Pièce 84 Télégramme allemand du 21 novembre 1942 indiquant les exigences particulières de René Bousquet au profit des Alsaciens Lorrains et des prisonniers de guerre évadés.

Pièce 85 Télégramme allemand du 25 novembre 1942 indiquant une réponse favorable
de Berlin.

Pièce 86 Lettre du 21 novembre 1942 du Chef de la Délégation de Police allemande à Vichy
signée Geissler apportant certains apaisements par rapport aux d’ autres exigences françaises.

Pièce 87 Note manuscrite de René Bousquet pour le Président Laval sur  l’évolution de la négociation  avec Geissler.

Pièce 88 Note adressée par René Bousquet aux préfets régionaux, le 24 novembre 1942.

Pièces 89 Autres télégrammes adressés aux préfets les 12 novembre 1942 ,26 et 27 novembre 1942.

Pièce 90 Lettre de René Bousquet du 12 décembre1942 confirmant que les Allemands ne rechercheront  pas les prisonniers de guerre évadés.



L’affaire du vieux port de Marseille  (pièces 91 à 100)  L’affaire du vieux port de Marseille

 Pièce 91  Le 4 janvier 1943,suite à des attentats,les autorités allemande de Marseille ordonnent l’état de siége.

Pièce 92  Le 13 janvier 1943,René Bousquet  rend compte à Pierre Laval de ses discussions à Marseille avec les Allemands.

Pièce 93   Le 18 janvier 1943 des instructions signées de façon illisible sont données localement aux forces de police.

Pièce 94   Témoignage du Commandant Hazemann du 26 mars 1945.

Pièce 95  Le 25 janvier 1943 René Bousquet,avant de quitter Marseille donne ses instructions à l’intendant de police de Marseille,Rodellec du Porzic.

Pièce 96  Résumé des rapports parvenus au Consistoire central sur les événements survenus à Marseille du 22 au 29 janvier 1943.La dernière page qui souligne les efforts de  Vichy est souvent supprimée.

Pièce 97 Note manuscrite pour le Chef du gouvernement remise par René Bousquet à
Pierre Laval à son retour de Marseille

Pièce 98 Rapport du Préfet régional du 30 janvier 1943 adressé au Chef du gouvernement.

Pièce 99 Rapport au Chef du gouvernement en date du 29 juillet 1943 émanant d’Andrieu
nouvel intendant de police à Marseille.

Pièce 100  Conclusions de la commission française après examen des situations  des personnes internées à Compiègne,en provenance de Marseille, avec la liste des personnes libérées au 22 février 1943.



Troisième Partie : La déportation des Juifs de France

Les ordres et exigences allemandes (pièces 101 à 110) Les ordres et exigences allemandes

Pièce 101  Le rapport du préfet de police sur les arrestations de Juifs du 21 août 1941.

Pièce 102  Le rapport d’Ingrand,représentant du Ministre de l’Intérieur en zone occupée,
à son ministre du 21 août 1941 sur les dites arrestations.

Pièce 103  Exigences allemandes concernant le recensement et la carte d’identité manifestées par lettre du 22 décembre 1941.

Pièce 104  Actes préparatifs à la déportation des Juifs suivant rapport de Dannecker en date du  22 février 1942.

Pièce 105  Note Dannecker du 15 juin 1942  indiquant que 100.000 Juifs doivent être déportés de France,y compris de zone non occupée.

Pièce  106  Note Zeitschel du 27 juin 1942 demandant la déportation de 50.000 Juifs à partir de la zone non occupée.

Pièce 107  Conférence de service entre Eichmann et Dannecker du 1er juillet 1942 au cours de laquelle les participants font état des difficultés que leur crée le gouvernement français et des pressions qui devront être exercées.

Pièce  108 Directives allemandes du 4 juillet 1942 pour la grande rafle de Juifs à Paris

Pièce  109  Note du 1er septembre 1942 indiquant les espérances allemandes de déportation de 52.000 Juifs en septembre et octobre 1942. (texte allemand avec indications manuscrites et traduction du document)

Pièce 110   Note allemande du 21 juillet 1943 qui indique que grâce à la dénaturalisation de Juifs,50.000 personnes pourront être immédiatement déportées.




Les pièces invoquées contre René Bousquet (pièces 111 à 120) Les pièces invoquées contre René Bousquet

  Pièce 111   Rapport signé Hagen du 4 juillet 1942 sur la conférence du 2 juillet

Pièce 112    Rapport signé Dannecker du 6 juillet 1942 sur la réunion du 4 juillet

Pièce 113    Lettre du 15 juillet 1942  du chef de gouvernement au préfet de police. Elle est signée René Bousquet.

Pièce 114     Lettre de la Direction de la Police du territoire et des étrangers du 5 août 1942
adressée aux préfets régionaux prévoyant 11 catégorie d’exemptions.

Pièce 115     Télégramme du 18 août 1942 du 9°bureau de la Police nationale adressé aux préfets régionaux qui réduit le nombre de catégories d’exemptions.

Pièce 116    Télégramme du 22 août 1942 de la Police  adressé aux préfets régionaux fixant des conditions sévères d’exécution

Pièce 117   Télégramme du 30 août 1942 du 9° bureau de la Police adressé aux préfets régionaux leur demandant de poursuivre et d’intensifier les opérations de police. (document déjà visé pièce 7)

Pièce 118   Télégramme du 8 septembre 1942 de la Police cabinet adressé aux préfets régionaux qui confirme les instructions données le 30 août.

Pièce 119   Télégramme allemand du 11 septembre 1942.

Pièce 120   Lettre du  23 octobre 1942   sur l’émigration  vers le continent américain d’orphelins israélites étrangers.



Les pièces citées en défense (pièces 121 à 130)  Les pièces citées en défense

Pièce 121  Note Dannecker du 16 juin 1942 révélant que le 15 juin au cours d’un entretien le Commissaire français aux questions juives à proposé la déportation de plusieurs milliers de Juifs en provenance de la zone non occupée.

Pièce 122   Lettre du 18 juin 1942 de René Bousquet au Commissaire général aux questions juives sur la suppression de la police anti-juive.

Pièce 123   Note d’ échange téléphonique entre Jean Leguay et la Préfecture de Bordeaux datée du 6 juillet à  17 heures indiquant que les négociations sont  toujours en cours et que rien n’est décidé.

Pièce 124  Note Dannecker du 21 juillet 1942 expliquant que la promesse faite par le Dr Knochen à Bousquet d’épargner les Juifs français avait bouleversé tous les plans et fait
annuler le transport en provenance de Bordeaux.

Pièce 125  Note de René Bousquet au chef du gouvernement du 14 septembre 1942 appelant à la cessation de toute participation de la police française aux opérations d’arrestation des Juifs étrangers en zone libre. 

Pièce 126  Lettre du Dr Knochen du 25 septembre 1942 adressée à l’Office central de sécurité du Reich à Berlin explicitant le refus du gouvernement  de Vichy que soient arrêtés des Juifs français.

Pièce 127  Lettre du Dr Knochen du 12 février 1943 adressée à l’Office central de sécurité du Reich qui réussit à  faire écarter la mise en œuvre de l’évacuation de tous les Juifs de nationalité française réclamée successivement par Himmler et par Eichmann.

Pièce 128  .Note extrêmement virulente du 20 Juillet 1943 remise par René Bousquet au général Oberg concernant le camp d’internement de Drancy. placé sous le commandement de Brunner.

Pièce 129  Refus brutal,le 26 novembre 1943 de René Bousquet de communiquer les listes de Juifs réclamées par le Dr Knochen par courrier du 20 novembre.

Pièce 130   Rapport du Directeur de la SEC du 2 août 1943 suite à un entretien qu’il a eu le
21 juillet à Nice avec Lo Spinoso .Il établit incidemment qu’un accord particulier et secret  a
été conclu, à propos du sort des Juifs, entre René Bousquet et le représentant de Mussolini.
 



Autres pièce annexées ou visées dans le livre concernant la question juive (pièces 131 à 140)  Autres pièce annexées ou visées dans le livre concernant la question juive

Pièce 131  Rapport du commissaire Marc Bergé du 13 février 1948 sur commissions rogatoire du 19 juin 1947.Le rapport contient en annexe  131  pièces et notamment parmi elles les documents visés dans les pièces à charge à l’exception du Rapport Hagen du 4 juillet 1942 ( pièce 111)

Pièce 132  Lettre du 22 juin 1942 de René Bousquet  adressée au préfet des Bouches du Rhône lui demandant de façon confidentielle de faciliter l’émigration de certains étrangers actuellement internés en zone libre.

Pièce 133  Lette du 8 août 1942  de René Bousquet aux préfets de la ligne de démarcation.

Pièce 134   Instructions données à ses services par Gilbert Lesage,Chef du Service social des étrangers,le  26 août 1942.A noter l’exemption de déportation des enfants de moins de 16 ans non accompagnés qui est expressément confirmée conformément aux instructions du gouvernement de Vichy.

Pièce 135  Lettre du 5 mars 1943 du Secrétaire général à la Police adressée à l’amiral Platon refusant de communiquer au Haut commandement militaire Italien la liste des Juifs

Pièce 136  Lettre du préfet de police du 2 avril 1943 répondant dans le cadre d’une enquête ordonnée par Vichy aux critiques  qui lui sont faites à propos de l’arrestation en mars 1943 d’enfants,de malades et de vieillards.

Pièce 137  Note pour le Commandant Hagen du 4 août,suite à l’arrestation de Juifs français dans le département du Tarn-et-Garonne.

Pièce 138  Lettre du Préfet des Alpes Maritimes du 23 juillet demandant conformément aux instructions reçues de René Bousquet la régularisation administrative de tous les étrangers israélites venus irrégulièrement dans le département (instructions qui seront connues des Allemands cf. pièce 8)

Pièce 139  Lettre du Maréchal Pétain du 24 août 1943 refusant la dénaturalisation collective des Juifs français naturalisés depuis 1927.

Pièce 140  Négociation de Brinon-Hagen,le 24 novembre 1943,  au cours de laquelle les Allemands se déclarent disposés à garantir la non évacuation des Juifs français à la condition que Vichy accepte la dénaturalisation collective des Juifs naturalisés depuis 1927.



Sauvetages et protections individuelles (pièces 141 à 150)  Sauvetages et protections individuelles

Pièce 141  Interventions  auprès de Boemelburg ,Chef de la gestapo, au profit de  Teitgen les 17 mai et 24 juillet 1943 .Teitgen sera Garde des sceaux après la Libération.

Pièce 142  Lettre de Jacques Delarue du 28 février 1962   indiquant que René Bousquet en gare d’Arenc, lors des opérations de Marseille a fait descendre du train en partance pour Compiègne une centaine de femmes et d’enfants.

Pièce 143  Intervention du 27 janvier 1943   auprès d’Hagen dans l’intérêt de Mlle Lang internée à Compiègne  dans le cadre des opérations de Marseille avec la lettre vibrante de remerciements adressée à Jean Leguay  par Mlle Lang en novembre 1944.

Pièce 144  Libération du général Lazard du 10 mars 1943.

Pièce 145  Libération d’Allégre du 13 octobre 1943.

Pièce 146  Témoignage de Philippe Gund du 4 février 1948.

Pièce  147  Témoignage  de Jacqueline Aubinder du 26 avril 1945.

Pièce  148  Témoignage de Gaestel du 9 janvier 1946.

Pièce  149   Témoignage de H. Caldéron du 8 juin 1949.

Pièce  150   Témoignage Mme Nocher du 23 juin 1949.

 

Quatrième Partie : Les questions relatives au maintien de l'ordre 

Grande vigilance à l'égard du terrorisme

Souci de protection face aux Allemands (pièces 151 à 160) Souci de protection face aux Allemands

Pièce 151  Le 15 juin 1942,René Bousquet revient à la charge du Chef de Gouvernement et obtient la suppression de la police anti-communiste qui a tendance systématiquement à assimiler les communistes à des terroristes.

Pièce 152  Le 17 juillet 1942,René Bousquet obtient du général Oberg la non application d’un texte allemand prévoyant l’exécution de représailles contre les familles de terroristes  

Pièce  153 Circulaire de René Bousquet du 20 août 1942 sur la lutte anti-terroriste

Pièce 154  Discours prononcé par René Bousquet aux obsèques de l’Intendant Barthelet fonctionnaire français victime du terrorisme.

Pièce  155  Le 27 octobre 1942,René Bousquet adresse une note au général Oberg pour tenter d’arracher en zone occupée les membres d’une organisation terroriste à la Justice militaire allemande.

Pièce 156  Le 24 septembre 1943,René Bousquet refuse de remettre aux Allemands plusieurs terroristes réclamés par lettre du 31 août 1943.

Pièce 157   Même refus le 9 décembre 1943 concernant 6 autres terroristes

Pièce 158    Même refus le  30 décembre 1943 concernant 11 terroristes

Pièce 159  Article paru dans le Pilori du 20avril 1944 signé Marques-Riviére avec comme titre «  Le grand responsable du terrorisme en France : René Bousquet. »

Pièce 160 «  Terroristes ou embousquets » formule apparue dans le journal  « Je suis Partout » du 24 décembre 1943. »



L’aide à la Résistance contre l’Occupant (pièces 161 à 170)  L’aide à la Résistance contre l’Occupant

Pièce 161   Témoignage Castay du 22 août 1945

Pièce 162   Lettre Vaujour du 21 février 1949 au Bâtonnier Ribet

Pièce 163  Lettre du général Navarre du 4 février 1946 au  Juge d’Instruction

Pièce 164 lettre d’André Viennot du 21 juin 1949 au Bâtonnier Ribet

Pièce 165 Attestation Marcel Grandcler du 9 janvier 1946

Pièce 166 Attestation Rossat

Pièce  167 Témoignage André Jean Faure du 9 août 1948

Pièce 168  Témoignage Levy Balensi du 21 mars 1946

Pièce 169  Attestation du Mouvement de  libération nationale signée Labarre

Pièce  170  Libération en urgence le 12 juin 1943 de Jean Cassou,résistant éminent de la région de Toulouse  menacé de prise de corps par les Allemands.



Les forces para-militaires (pièces 171 à 180)  Les forces para-militaires

Pièce 171  Témoignage du général Labarthe du 22 août 1945

Pièce 172  Témoignage du général Perré  du 23 janvier 1946

Pièce 173  Témoignage de Paul Favier du 17 juillet 1948

Pièce 174    Lettre de Jean Roure du  8 février 1949

Pièce 175    Instructions de René Bousquet du 9 juillet 1943 sur l’utilisation des G.M.R.

Pièce  176   Création d’une sorte d’état major militaire,le Service Technique du Maintien de l’Ordre (S.T.M.O.) au sein du ministère de l’Intérieur lors de la dissolution de l’armée d’armistice :témoignage de René Bousquet avec en annexe les déclarations du Colonel Dupuy qui en fut le chef de décembre 1942 à février 1944.

Pièce  177   Circulaire de René Bousquet sur la Garde du 8 décembre 1942

Pièce  178   Lettre du Lieutenant-Colonel Valette du 18 septembre 1944 adressée au Colonel commandant le Département de la Seine et la Place de Paris sur le rôle des G.M.R. dans la résistance et lors de la Libération du territoire.

Pièce 179   Comportement de la Garde qui intervient militairement aux côtés des Américains dans les combats autour de Strasbourg.

Pièce 180   Message de René Bousquet aux G.M.R. et à la Garde lors de sa cessation de fonction.



Jugement allemand sur la police et sur René Bousquet (pièces 181 à 185)  Jugement allemand sur la police et sur René Bousquet

Pièce 181   Note de renseignement allemand sur René Bousquet  du 11 janvier 1943 le considérant comme un adversaire de la collaboration.

Pièce 182  Télégramme de l’Ambassade d’Allemagne du 7 avril 1943 sur la rencontre Himmler-Bousquet

Pièce 183   Rapport allemand du 19 août 1943 très lucide et très sévère sur les forces de l’ordre et le comportement de René Bousquet avec lettre d’envoi à Berlin. Ce document capital figure dans les archives allemandes.( RH31 VIII 7b)

Pièce 184  Lettre de Ribbentrop au Maréchal Pétain du 29 novembre 1943 demandant le départ des fonctionnaires hostiles à la collaboration.

Pièce  185  Déclaration de Roland Nosek chargé de l’espionnage politique allemand en France faite en novembre 1947 auprès de la Sûreté Nationale




Les Allemands imposent le départ de René Bousquet en décembre 1943 (pièces 186 à 190)  Les Allemands imposent le départ de René Bousquet en décembre 1943

Pièce  186  Télégramme du 21 décembre 1943 signé Abetz précisant  que  Himmler a exigé le remplacement de René Bousquet par Joseph Darnand

 Pièce 187   Note de Pierre Laval au Maréchal  du 25 décembre  1943confirmant les exigences allemandes notamment à l’encontre de René Bousquet.

Pièce  188  Article d’Inter France  signé Dominique Sordet du 13 avril 1944 qui souligne le comportement de René Bousquet lors de sa cessation de fonctions : il a fait table rase avant de céder la place à Joseph Darnand.

Pièce  189  Télégramme de Knipping  du 28 janvier 1944 au sujet de la libération par René Bousquet de Jean Nocher ,lequel était particulièrement menacé étant tout à la fois Juif,communiste et terroriste.

Pièce 190 Exemple d’autres libérations avant le départ de personnes menacées : celle du 27 décembre 1943 de M. Robert Levy Bing



Le changement de Politique (pièces 191 à 200)  Le changement de Politique

Pièce  191 Télégramme Abetz du 9 décembre 1943 indiquant que René Bousquet ne pourrait rester que s’il acceptait d’exécuter les nouvelles mesures allemandes; ce à quoi précise l’Ambassadeur  «  il ne faut pas s’attendre »

Pièce 192  Décret du 10 janvier 1944 portant délégation de pouvoirs à Joseph Darnand et plaçant sous ses ordres  l’ensemble des forces de police,corps et services qui assurent la sécurité publique et la sûreté intérieure de l’Etat.

Pièce 193  La milice obtient des pouvoirs de police sur l’ensemble du territoire ;ce que René Bousquet avait évité jusque là en intervenant auprès du chef de gouvernement,avec vigueur, le 30 décembre 1942,lors de sa création.

Pièce 194  Création le 20 janvier 1944 des cours martiales extra- judiciaires ;ce que René Bousquet avait réussi à écarter lors de sa rencontre avec Heydrich en mai 1942.

Pièce 195  Rapport du 30 janvier 1944 sur l’échauffourée de la veille à Treignac qui préfigure les actions d’envergure à venir contre les maquis

Pièce 196  Arrestation à Bordeaux de Juifs français le 10 janvier 1944

Pièce 197  Arrestation de Juifs à Reims dans la Marne,le 27 janvier 1944

Pièce 198  15 détenus français fusillés à Chalons sur Marne le 19 février 1944

Pièce  199 Instructions de Clemoz du 2 mai 1944  supprimant la protection obtenue par René Bousquet au profit de la Résistance

Pièce  200  Directives d’Oberg  de mai 1944 concernant l’épuration de la police.