René
Bousquet cet inconnu (Guy Bousquet)
Extraits
et annexes
(Cliquez
sur les liens ci-dessous pour accéder aux
différents chapitres)
Première Partie : Les
Généralités
Deuxième
Partie : Les relations de René Bousquet avec les
autorités allemandes au sujet des questions de la Police
Troisième
Partie : Vichy et René Bousquet face à la
déporation des Juifs de France d'avril 1942 à
décembre 1943
Quatrième Partie : Le maintien
de l'ordre
Annexes
La défense muselée
(pièces
1 à 5)

Pièce 1 La famille de
René Bousquet
déclarée
irrecevable par la Justice à s’opposer
à la publication d’un réquisitoire
établi alors
que l’instruction n’était
pas terminée.
Pièce 2 Le Figaro refuse
d’accorder un
droit de
réponse à la suite d’un article
publié le 3 janvier 1995
Pièce 3 Le Monde à
l’époque dirigé par MM Colombani
et Pleynel en fait autant à plusieurs reprises en
décembre 1997
Pièce 4 Intervention de la famille
auprès du
C.S.G en date du 3
février 1997 alors
que les émissions télévisés
se multiplient pour obtenir le respect du
contradictoire lors des débats.
Pièce 5 Lettre à M.
Pierre Truche,
président de la
commissions sur la Justice du 3 février 1997
adressée également à tous les membres
de la commission ainsi qu’aux principales
autorités de l’Etat.
Le
contrôle allemand sur les textes et documents
(pièces 6 à 10)

Pièce 6 Instructions
signées Martens
dès le 24
septembre 1940 imposant
la
communications aux Allemands de toutes
les lois décrets et circulaires.
Pièce 7 Preuve de la transmission
aux Allemands
par
le Commissariat général aux questions juives des
instructions données par Vichy
à propos des affaires juives.
Pièce 8 L’Abwehr,service
militaire
allemand de
renseignement, intercepte le 6 septembre 1943
les instructions confidentielles de
René Bousquet concernant les Juifs
de la région de Nice
Pièce 9 L’Abwehr
dévoile,le
17 décembre 1943
,les instructions confidentielles de
René Bousquet du
23 août 1943 demandant
aux préfets de désarmer la milice et les L.V.F en
cas de débarquement allié.
Pièce
10 Un informateur
allemand révèle,le
9
décembre 1942, la protection
assurée par René
Bousquet des
gaullistes au moment de l’invasion de la
zone libre. (document allemand et traduction)
Première Partie :
Généralités
Sur la
carrière et la vie
civile (pièces 11 à 15)

Pièce
11 Carrière
administrative de
René Bousquet. Son
comportement de
fonctionnaire en général
tel qu’il résulte d’une commission
rogatoire exécutée avant son retour de
déportation.
Pièce
12 Rapport de
police du 22 mai 1945 sur son
absence de lien civil ou politique avec l’Occupant.
Pièce
13 Décret
de nomination au poste
de secrétaire
général à la police du 18 avril 1942
avec effet du 24 avril.
Pièce
14 Arrestation de
René Bousquet
par les
Allemands précédée le 9 juin 1944
précédée de celle de son
père.
Pièce
15 Sa
déportation le 14
juin 1944
Témoignages
français et
allemands sur l’attitude constante de René
Bousquet (pièces 16
à 25)

Pièce
16 Témoignage
de Pierrre
Saury du 15 mars
1945 couvrant la
totalité de la période de l’occupation.
Pièce 17
Témoignage de Jacques Le Roy
Ladurie du 21 août 1945
Pièce 18
Témoignage d’Emile
Vié du 22 juin 1948
Pièce 19
Témoignage
d’Alphonse Perrier du 10 juillet 1948
Pièce 20
Témoignage de Roger Vincent
Lefébvre du
5 août 1948
Pièce 21
Témoignage Oberg du 5 février
1946
Pièce 22
Confrontation Bousquet-Knochen du 17
septembre 1948
Pièce 23
Témoignage d’Otto
Abetz du 25 novembre 1946
Pièce 24
Témoignage en novembre 1947 de Roland Nosek,
chargé de
l’espionnage politique allemand en France.
Pièce 25
Témoignage Hagen des 23 et 24
mars 1992
Sur son
rôle et sa fonction
(pièces 26 à 35)

Pièce
26 Note de
René
Bousquet à son Juge
d’instruction du 1er octobre juin 1946 demandant à la Commission
d’instruction de mettre fin à sa
détention.
Pièce
27 Note de
René Bousquet
à son Juge
d’instruction du 11 décembre 1947 sur la nature
de sa fonction.
Pièce
28 Délégation
de
signature et non de pouvoir du
19 avril 1942 dans la limite de ses attributions.
Pièce
29 Délégation
d’autorité exceptionnelle et
provisoire lors de l’invasion de la zone
libre sur les différents services
du ministère de l’Intérieur.
Pièce
30 Lettre du Chef
du gouvernement
adressée aux
préfets régionaux le 8 mai 1942 sur la double
subordination des brigades de la
police judiciaire
Pièce
31 Note du 18
août 1942
signée
Buffet sur l’incorporation du
S.P.A.C. dirigé par Detmar dans l’inspection
générale des services de police
judiciaire.
Pièce
32 Circulaire du 26
novembre 1942 en
application
de la loi du 4 octobre 1942,parue au Journal Officiel du 10 novembre
créant des
Directions non rattachées au secrétariat
général à
la police (renseignements
généraux ;police de
sûreté et sécurité publique)
Pièce
33 Lettre
du Directeur des Renseignements
généraux adressée le 27 mai 1943 au
Secrétaire général à la
police
Pièce
34 Instructions de
Pierre Laval du 23
août
1942 informant ses
services que la
Gendarmerie nationale a été placée par
la loi du 2 juin 1942 sous l’autorité du
Chef du Gouvernement.
Pièce
35 La
conférence des intendants
de police du 21
janvier 1944 confirme en tant que de besoin que René
Bousquet n’avaient sous
ses ordres ni la Gendarmerie ni la Préfecture de
Police contrairement à son
successeur Joseph Darnand.
Les sanctions liées
à la
fonction (pièces
36 à 40)

Pièce
36 Décret
de
révocation du 10 juin 1949 après
annulation d’un
décret de
révocation antérieur
du 6 décembre 1944.
Pièce 37
Incarcération à
Fresnes du 19 mai 1945 au 1er juillet 1948
Pièce
38 Arrêt
de la Haute Cour du
23 juin 1949
prononçant son acquittement
et soulignant
que René Bousquet a en de
nombreuses circonstances,par ses actes,participé de
façon active et soutenue à
la résistance contre l’occupant.
Pièce
39 Arrêt
du Conseil
d’Etat du
8 février 1957
Pièce
40 Notification
d’amnistie du 20
janvier 1958
Deuxième Partie : Les relations
franco-allemandes concernant la police
La déclaration Oberg du 8
août 1942 pour la zone occupée
Elaboration et
diffusion (pièces 41 à 50)

Pièce 41
Note de René Bousquet destinée
à
son Juge d’instruction qui expose les circonstances de la
négociation et
souligne les concessions obtenues.
Pièce 42
Lettre
de prise de contact entre
René Bousquet
et le général Oberg du 12 juin 1942 avec une note
explicitant la position
française.
Pièce 43
Lettre du 18 juin 1942 avec une nouvelle
note en annexe après la
première rencontre qui a eu lieu très
vraisemblablement le 16 juin.
Pièce 44
Réponse écrite du
général Oberg à la lettre du 18 juin
adressée à René
Bousquet le 23 juillet 1943.
Pièce 45
René Bousquet remet
à Pierre Laval,le 26
juillet 1942,une note sur la négociation en cours avec des
commentaires très
significatifs au plan de ses intentions et de ses efforts.
Pièce
46 René
Bousquet revient à la charge le 29 juillet par courrier dans
lequel il suggère
des améliorations par rapport au texte du 23 juillet.
Pièce
47 Discours
prononcé par le général Oberg,le 8
août 1942
Pièce
48 Texte
définitif de la déclaration du 8 août
1942
Pièce
49 Diffusion aux préfets
régionaux,
le13 août 1942 avec rappel des indications
verbales données ,hors la présence des
Allemands,le 8 août
et communication de la lettre
du 29 juillet.
Pièce
50 Diffusion
le même jour à tous les préfets
départementaux de zone occupée
Les effets pratiques (pièces 51
à 60)

Pièce
51 Acceptation
par les Allemands de la nouvelle organisation de la police
d’Etat
aux lieu et place de la police municipale.
Pièce
52 Acceptation
d’écoles de police et d’implantation de
groupes de G.M.R en zone
occupée.
Pièce
53 Abrogation
implicite puis réelle à compter du 26 novembre
1942 du code des otages.
Pièce
54 Abrogation
implicite puis réelle le 18 décembre 1942 des
ordonnances aboutissant
à dessaisir la Justice français au profit des
tribunaux
militaires allemands.
Pièce 55
Le 24 octobre 1942,René
Bousquet refuse de
prêter main forte aux Allemands pour la
réquisition de la main d’œuvre.
Pièce
56 Par note du
27 octobre 1942 remise au général
Oberg,René Bousquet proteste contre le
transfert d’internés opéré
par la police allemande.
Pièce
57 Refus de
participer le 16 janvier 1943 à l’arrestation de
Juifs dans le département de
la Somme
Pièce
58 Par note du
28 janvier 1943,René Bousquet proteste contre des
opérations de police demandées par les Allemands
aboutissant à
l’arrestation de
gaullistes et de communistes. Il donne comme instructions de surseoir à
toute action.
Pièce
59 Le 4 mars
1943,René Bousquet proteste auprès
d’Oberg suite à des initiatives allemandes mettant
selon lui en échec les
dispositions de la déclaration Oberg du 8 août
1942.
Pièce
60 Même
après
son départ,la déclaration Oberg du 8
août 1942 est invoqué devant les
tribunaux pour
justifier le refus par des fonctionnaires de communiquer des
renseignements
pouvant nuire à la résistance.
La déclaration Oberg du 16
avril 1943 pour la zone nouvellement occupée
Elaboration et diffusion
(pièces 61 à 70)

Pièce
61 Mémoire
de
René Bousquet concernant la déclaration Oberg du
16 avril 1943
Pièce
62 Des
événement graves se produisent dans la
région de Limoges qui incitent
René Bousquet à agir. Sa lettre à
Geissler de mars 1943
Pièce
63 Le 13 avril
1943,René Bousquet écrit au
général
Oberg .Il lui demander de faire une déclaration pour la
nouvelle zone occupée
s’inspirant de la déclaration du 8 août
1942 pour la zone occupée.
Pièce
64 Oberg répond en
établissant un texte qui
ne satisfait pas René Bousquet.
Pièce
65 Le 16 avril
1943,René Bousquet reprend dans son discours textuellement
les
propositions qu’il a faites le 13 avril.
Pièce
66 Déclaration
Oberg du 16 avril 1943 pour la zone nouvellement occupée .
Pièce
67 La diffusion
allemande du 22 avril 1943 reconnaît implicitement que
René Bousquet a obtenu
des améliorations par rapport à la
déclaration de 1942.Le général Oberg
met officiellement en garde ses services contre
l’intention de René Bousquet de
faire profiter
la
zone occupée des nouvelles concessions allemandes.
Pièce
68 Un
télégramme allemand du 23 avril
1943,évoquant la rencontre à Vichy
d’Oberg et
du Maréchal Pétain note l’accord de
principe du Chef de l’Etat .
Pièce
69 Le 14 mai
1943,René Bousquet
obtient une
modification importante de la déclaration,notamment en
précisant que pour qu’il
y ait tentative terroriste à l’encontre des forces
allemandes,un commencement d’exécution est
indispensable.
Pièce
70 Diffusion
aux services français le 1er juin 1943
Effets
pratiques (pièces 71 à 80)

Pièce
71 Par circulaire du 12 juillet
1943,le régime de
l’internement est unifié pour toute la France. Il
servira souvent de solution
de refuge.
Pièce
72 René
Bousquet s’efforce de faire libérer 153 personnes
arrêtées à Villeurbanne
par la police allemande le 1er mars 1943,avant
l’entrée en vigueur de la déclaration
Oberg du 16 avril 1943.
Pièce
73 Lettre du
Commandant supérieur des S.S. signée Scheer du 30
août 1943.Il se plaint des
instructions données par Vichy lors des visites d’Officiers
allemands dans les
services de police,la garde et la
gendarmerie.
Pièce
74 Le 6
septembre 1943 ,le Secrétaire général
à la police vise dans une lettre adressée
au Directeur des services de la Justice militaire la
déclaration Oberg du 16
avril 1043.
Pièce
75 La
répression des grèves
est laissée à la
diligence de la police française .Celle-ci reçoit
comme mission,le 25 septembre
1943 de privilégier la conciliation.
Pièce
76 La justice
française est à même de pouvoir
protéger
les individus qui comparaissent
devant elle : l’affaire Bizière
à titre d’exemple.
Pièce
77 Déclarations
faites par le Docteur Knochen le 5 août 1943 reprochant
à René Bousquet sa
position intransigeante au plan de la défense de la
souveraineté française.
Pièce
78 Note pour le
Général Oberg du 14 octobre 1943 au sujet des
manifestations sur lvoie publique
de membres de la L.V.F.,de l’organisation Todt et de la
N.S.K.K.
Pièce
79 Lettre du 15
octobre 1943 de René Bousquet au
général Oberg faisant état de toute
une
série d’exactions
et de malversations
commises par des Allemands.
Pièce
80 Lettre
du
général Oberg à René
Bousquet du 5
novembre 1943 en réponse à la lettre du 14
octobre.
L'invasion
de la zone libre (pièces 81 à 90)

Pièce
81 René
Bousquet tient tête à Himmler qui lui demande en
plaine nuit l’arrestation du
général Weygand : la note à
Pierre Laval du 12 novembre 1942
Pièce
82 La note
signée Krug von Nida
du 13 novembre sur
la rencontre de Bousquet avec Reile,chef de l’Abwehr..
René Bousquet refuse
tout pouvoir exécutif allemand quel qu’il soit.
Pièce
83 Note de
René Bousquet du 13 novembre 1942 pour le
Chef de gouvernement relatant les exigences de Reile.
Pièce
84
Télégramme allemand du 21 novembre 1942 indiquant
les exigences particulières de René Bousquet au
profit des Alsaciens Lorrains et des
prisonniers de guerre évadés.
Pièce
85
Télégramme allemand du 25 novembre 1942 indiquant
une réponse favorable
de Berlin.
Pièce
86 Lettre du 21 novembre
1942 du Chef de la Délégation
de Police allemande à Vichy
signée Geissler apportant certains apaisements par rapport
aux d’ autres exigences françaises.
Pièce
87 Note manuscrite de
René Bousquet pour le Président
Laval sur l’évolution
de la
négociation avec
Geissler.
Pièce
88 Note
adressée par René Bousquet aux préfets
régionaux, le 24 novembre 1942.
Pièces
89 Autres
télégrammes adressés aux
préfets les 12
novembre 1942 ,26 et 27 novembre 1942.
Pièce
90 Lettre de
René Bousquet du 12 décembre1942
confirmant que les Allemands ne rechercheront
pas les prisonniers de guerre
évadés.
L’affaire du vieux port
de Marseille (pièces
91 à 100)

Pièce
91 Le 4 janvier
1943,suite à des attentats,les autorités
allemande de Marseille ordonnent
l’état de siége.
Pièce
92 Le 13
janvier 1943,René Bousquet
rend compte à
Pierre Laval de ses discussions à Marseille avec les
Allemands.
Pièce
93 Le 18
janvier 1943 des instructions signées de façon
illisible sont données
localement aux forces de police.
Pièce
94 Témoignage
du Commandant Hazemann du 26 mars 1945.
Pièce
95 Le 25
janvier 1943 René Bousquet,avant de quitter Marseille donne
ses instructions à l’intendant de police de
Marseille,Rodellec du
Porzic.
Pièce
96 Résumé
des
rapports parvenus au Consistoire central sur les
événements survenus à
Marseille du 22 au 29 janvier 1943.La dernière page qui
souligne les efforts
de Vichy est
souvent supprimée.
Pièce
97 Note manuscrite pour
le Chef du gouvernement remise
par René Bousquet à
Pierre Laval à son retour de Marseille
Pièce
98 Rapport du
Préfet régional du 30 janvier 1943
adressé au Chef du gouvernement.
Pièce
99 Rapport au Chef du
gouvernement en date du 29
juillet 1943 émanant d’Andrieu
nouvel intendant de police à Marseille.
Pièce
100 Conclusions
de la commission française après examen des
situations des
personnes internées à Compiègne,en
provenance de Marseille, avec la liste des personnes
libérées au 22 février
1943.
Troisième Partie : La
déportation des Juifs de France
Les ordres et exigences
allemandes (pièces 101 à 110)

Pièce
101 Le rapport
du préfet de police sur les arrestations de Juifs du 21
août 1941.
Pièce
102 Le rapport
d’Ingrand,représentant du Ministre de
l’Intérieur en zone occupée,
à son ministre du 21 août 1941 sur les dites
arrestations.
Pièce
103 Exigences
allemandes concernant le recensement et la carte
d’identité manifestées par
lettre du 22 décembre 1941.
Pièce
104 Actes
préparatifs à la déportation des Juifs
suivant rapport de Dannecker en date
du 22
février 1942.
Pièce
105 Note
Dannecker du 15 juin 1942 indiquant
que
100.000 Juifs doivent être déportés de
France,y compris de zone non occupée.
Pièce 106
Note Zeitschel du 27 juin 1942 demandant
la
déportation de 50.000 Juifs à partir de la zone
non occupée.
Pièce
107 Conférence
de service entre Eichmann et Dannecker du 1er
juillet 1942 au cours
de laquelle les participants font état des
difficultés que leur crée le
gouvernement français et des pressions qui devront
être exercées.
Pièce 108 Directives
allemandes du 4 juillet 1942 pour la grande rafle de Juifs à
Paris
Pièce 109
Note du 1er
septembre 1942
indiquant les espérances allemandes de
déportation de 52.000 Juifs en septembre
et octobre 1942. (texte allemand avec indications manuscrites et
traduction du document)
Pièce
110 Note
allemande du 21 juillet 1943 qui indique que grâce
à la dénaturalisation de
Juifs,50.000 personnes pourront être immédiatement
déportées.
Les
pièces invoquées contre René Bousquet
(pièces 111 à 120)

Pièce
111 Rapport
signé Hagen du 4 juillet 1942 sur la conférence
du 2 juillet
Pièce
112 Rapport
signé Dannecker du 6 juillet 1942 sur la réunion
du 4 juillet
Pièce
113 Lettre
du
15 juillet 1942 du
chef de gouvernement
au préfet de police. Elle est signée
René Bousquet.
Pièce
114
Lettre
de la Direction de la Police du territoire et des étrangers
du 5 août 1942
adressée aux préfets régionaux
prévoyant 11 catégorie
d’exemptions.
Pièce
115
Télégramme du 18
août 1942 du 9°bureau de la Police nationale
adressé
aux préfets régionaux qui réduit le
nombre de catégories d’exemptions.
Pièce
116 Télégramme
du 22
août 1942 de la Police adressé
aux
préfets régionaux fixant des conditions
sévères d’exécution
Pièce
117 Télégramme
du 30 août 1942 du 9° bureau de la Police
adressé aux préfets régionaux leur
demandant de poursuivre et d’intensifier les
opérations de police. (document déjà
visé pièce
7)
Pièce
118 Télégramme
du 8 septembre 1942 de la Police cabinet adressé aux
préfets régionaux qui
confirme les instructions données le 30 août.
Pièce
119 Télégramme
allemand du 11 septembre 1942.
Pièce
120 Lettre
du 23 octobre 1942 sur
l’émigration
vers le continent américain
d’orphelins
israélites étrangers.
Les pièces
citées en défense (pièces 121
à 130)

Pièce
121 Note
Dannecker du 16 juin 1942 révélant que le 15 juin
au cours d’un entretien le
Commissaire français aux questions juives à
proposé la déportation de plusieurs
milliers de Juifs en provenance de la zone non occupée.
Pièce
122 Lettre
du
18 juin 1942 de René Bousquet au Commissaire
général aux questions juives sur
la suppression de la police anti-juive.
Pièce
123 Note
d’
échange téléphonique entre Jean Leguay
et la Préfecture de Bordeaux datée du 6
juillet à 17
heures indiquant que les
négociations sont toujours
en cours et
que rien n’est décidé.
Pièce
124 Note
Dannecker du 21 juillet 1942 expliquant que la promesse faite par le Dr
Knochen
à Bousquet d’épargner les Juifs
français avait bouleversé tous les plans et
fait
annuler le transport en provenance de Bordeaux.
Pièce
125 Note de
René Bousquet au chef du gouvernement du 14 septembre 1942
appelant à la cessation de toute participation de la police
française
aux opérations d’arrestation des Juifs
étrangers en zone libre.
Pièce
126 Lettre du
Dr Knochen du 25 septembre 1942 adressée à
l’Office central de sécurité du
Reich à Berlin explicitant le refus du gouvernement de Vichy que soient
arrêtés des Juifs
français.
Pièce
127 Lettre du
Dr Knochen du 12 février 1943 adressée
à l’Office central de
sécurité du Reich
qui réussit à
faire écarter la mise en
œuvre de l’évacuation de tous les Juifs
de nationalité française
réclamée
successivement par Himmler et par Eichmann.
Pièce
128 .Note
extrêmement virulente du 20 Juillet 1943 remise par
René Bousquet au général
Oberg concernant le camp d’internement de Drancy.
placé sous le commandement de
Brunner.
Pièce
129 Refus
brutal,le 26 novembre 1943 de René Bousquet de communiquer
les listes de Juifs
réclamées par le Dr Knochen par courrier du 20
novembre.
Pièce
130 Rapport
du
Directeur de la SEC du 2 août 1943 suite à un
entretien qu’il a eu le
21 juillet à Nice avec Lo Spinoso .Il
établit
incidemment qu’un accord particulier et secret a
été conclu, à propos du sort des
Juifs, entre René Bousquet
et le représentant de Mussolini.
Autres pièce
annexées ou visées dans le livre concernant la
question juive (pièces 131 à 140)
Pièce
131 Rapport du
commissaire Marc Bergé du 13 février 1948 sur
commissions rogatoire du 19 juin
1947.Le rapport contient en annexe
131
pièces et notamment parmi
elles les documents visés dans les pièces
à charge à l’exception du Rapport
Hagen du 4 juillet 1942 ( pièce 111)
Pièce
132 Lettre du
22 juin 1942 de René Bousquet
adressée
au préfet des Bouches du Rhône lui demandant de
façon confidentielle de
faciliter l’émigration de certains
étrangers actuellement internés en zone
libre.
Pièce
133 Lette du 8
août 1942 de
René Bousquet aux préfets
de la ligne de démarcation.
Pièce
134 Instructions
données
à ses services par Gilbert Lesage,Chef du Service
social des étrangers,le 26 août 1942.A
noter l’exemption de déportation
des enfants de moins de 16 ans non accompagnés qui est
expressément confirmée
conformément aux instructions du gouvernement de Vichy.
Pièce
135 Lettre du 5
mars 1943 du Secrétaire général
à la Police adressée à
l’amiral Platon refusant
de communiquer au Haut commandement militaire Italien la liste des Juifs
Pièce
136 Lettre du
préfet de police du 2 avril 1943 répondant dans
le cadre d’une enquête ordonnée
par Vichy aux critiques qui
lui sont
faites à propos de l’arrestation en mars 1943
d’enfants,de malades et de
vieillards.
Pièce
137 Note pour
le Commandant Hagen du 4 août,suite à
l’arrestation de Juifs français dans le
département du Tarn-et-Garonne.
Pièce
138 Lettre du
Préfet des Alpes Maritimes du 23 juillet demandant
conformément aux instructions
reçues de René Bousquet la
régularisation administrative de tous les
étrangers
israélites venus irrégulièrement dans
le département (instructions qui seront
connues des Allemands cf. pièce 8)
Pièce
139 Lettre du
Maréchal Pétain du 24 août 1943
refusant la dénaturalisation collective des
Juifs français naturalisés depuis 1927.
Pièce
140 Négociation
de Brinon-Hagen,le 24 novembre 1943,
au
cours de laquelle les Allemands se déclarent
disposés à garantir la non
évacuation des Juifs français à la
condition que Vichy accepte la
dénaturalisation collective des Juifs naturalisés
depuis 1927.
Sauvetages et protections
individuelles (pièces
141
à 150)

Pièce
141 Interventions auprès de
Boemelburg ,Chef de la gestapo, au profit de
Teitgen les 17 mai et 24 juillet 1943
.Teitgen sera Garde des sceaux
après la Libération.
Pièce
142 Lettre de
Jacques Delarue du 28 février 1962
indiquant que René Bousquet
en gare d’Arenc, lors des opérations de
Marseille a fait descendre du train en partance pour
Compiègne une centaine de
femmes et d’enfants.
Pièce
143 Intervention du
27 janvier 1943 auprès
d’Hagen dans
l’intérêt de Mlle Lang
internée à Compiègne
dans le cadre des opérations
de Marseille
avec la lettre vibrante de remerciements adressée
à Jean Leguay par
Mlle Lang en novembre 1944.
Pièce
144 Libération
du général Lazard du 10 mars 1943.
Pièce
145 Libération
d’Allégre du 13 octobre 1943.
Pièce
146 Témoignage
de Philippe Gund du 4 février 1948.
Pièce 147
Témoignage
de Jacqueline Aubinder du 26 avril 1945.
Pièce 148
Témoignage de Gaestel du 9
janvier 1946.
Pièce 149
Témoignage de H.
Caldéron du 8 juin 1949.
Pièce 150
Témoignage Mme Nocher du 23
juin 1949.
Quatrième Partie : Les
questions relatives au maintien de l'ordre
Grande vigilance à
l'égard du terrorisme
Souci de protection face aux
Allemands (pièces 151 à 160)

Pièce
151 Le 15 juin
1942,René Bousquet revient à la charge du Chef de
Gouvernement et obtient la suppression de la police
anti-communiste qui a tendance
systématiquement à assimiler les communistes
à des terroristes.
Pièce
152 Le 17
juillet 1942,René Bousquet obtient du
général Oberg la non application d’un
texte allemand prévoyant l’exécution de
représailles contre les familles de
terroristes
Pièce 153 Circulaire
de René Bousquet du 20 août 1942 sur la lutte
anti-terroriste
Pièce
154 Discours
prononcé par René Bousquet aux
obsèques de l’Intendant Barthelet fonctionnaire
français victime
du terrorisme.
Pièce 155
Le 27 octobre 1942,René
Bousquet adresse une
note au général Oberg pour tenter
d’arracher en zone occupée les membres
d’une
organisation terroriste à la Justice militaire allemande.
Pièce
156 Le 24
septembre 1943,René Bousquet refuse de remettre aux
Allemands plusieurs
terroristes réclamés par lettre du 31
août 1943.
Pièce
157 Même
refus
le 9 décembre 1943 concernant 6 autres terroristes
Pièce
158 Même
refus le 30
décembre 1943 concernant 11
terroristes
Pièce
159 Article
paru dans le Pilori du 20avril 1944 signé
Marques-Riviére avec comme titre
« Le grand responsable du terrorisme en
France : René
Bousquet. »
Pièce
160 «
Terroristes ou embousquets » formule
apparue dans le journal « Je
suis
Partout » du 24 décembre
1943. »
L’aide à la
Résistance contre l’Occupant (pièces 161
à 170)

Pièce
161 Témoignage
Castay du 22 août 1945
Pièce
162 Lettre
Vaujour du 21 février 1949 au Bâtonnier Ribet
Pièce
163 Lettre du
général Navarre du 4 février 1946 au Juge
d’Instruction
Pièce
164 lettre
d’André Viennot du 21 juin 1949 au
Bâtonnier Ribet
Pièce
165 Attestation Marcel
Grandcler du 9 janvier 1946
Pièce
166 Attestation Rossat
Pièce 167 Témoignage
André Jean Faure du 9 août 1948
Pièce
168 Témoignage
Levy Balensi du 21 mars 1946
Pièce
169 Attestation
du Mouvement de libération
nationale
signée Labarre
Pièce 170
Libération en urgence le 12
juin 1943 de Jean
Cassou,résistant éminent de la région
de Toulouse menacé
de prise de corps par les Allemands.
Les forces para-militaires (pièces 171
à 180)

Pièce
171 Témoignage
du général Labarthe du 22 août 1945
Pièce
172 Témoignage
du général Perré
du 23 janvier 1946
Pièce
173 Témoignage
de Paul Favier du 17 juillet 1948
Pièce
174 Lettre
de
Jean Roure du 8
février 1949
Pièce
175 Instructions
de René Bousquet
du 9 juillet 1943 sur l’utilisation des
G.M.R.
Pièce 176
Création d’une
sorte d’état major
militaire,le Service Technique du Maintien de l’Ordre
(S.T.M.O.) au sein du
ministère de l’Intérieur lors de la
dissolution de l’armée
d’armistice :témoignage de
René Bousquet avec en annexe les déclarations
du Colonel Dupuy qui en fut le chef de décembre 1942
à février 1944.
Pièce 177
Circulaire de René Bousquet
sur la Garde du
8 décembre 1942
Pièce 178
Lettre du Lieutenant-Colonel Valette du
18
septembre 1944 adressée au Colonel commandant le
Département de la Seine et la
Place de Paris sur le rôle des G.M.R. dans la
résistance et lors de la
Libération du territoire.
Pièce
179 Comportement
de la Garde qui intervient
militairement aux côtés des Américains
dans les combats autour de Strasbourg.
Pièce
180 Message
de
René Bousquet aux G.M.R. et à la Garde lors de sa
cessation de fonction.
Jugement allemand sur la police
et sur René Bousquet (pièces
181 à 185)

Pièce
181 Note
de
renseignement allemand sur René Bousquet
du 11 janvier 1943 le
considérant comme un adversaire de la collaboration.
Pièce
182 Télégramme
de l’Ambassade d’Allemagne du 7 avril 1943 sur la
rencontre Himmler-Bousquet
Pièce
183 Rapport
allemand du 19 août 1943 très lucide et
très sévère sur les forces de
l’ordre
et le comportement de René Bousquet avec lettre
d’envoi à Berlin. Ce document
capital figure dans les archives allemandes.( RH31 VIII 7b)
Pièce
184 Lettre de
Ribbentrop au Maréchal Pétain du 29 novembre 1943
demandant le départ des
fonctionnaires hostiles à la collaboration.
Pièce 185
Déclaration de Roland Nosek
chargé de
l’espionnage politique allemand en France faite en novembre
1947 auprès de la
Sûreté Nationale
Les
Allemands imposent le départ de René Bousquet en
décembre 1943 (pièces 186 à 190)

Pièce 186
Télégramme du 21
décembre 1943 signé Abetz
précisant que Himmler a exigé
le remplacement de René
Bousquet par Joseph Darnand
Pièce
187 Note
de Pierre Laval au Maréchal
du 25 décembre 1943confirmant les
exigences allemandes
notamment à l’encontre de René Bousquet.
Pièce 188
Article d’Inter France signé Dominique
Sordet du 13 avril 1944 qui
souligne le
comportement de
René Bousquet lors de sa cessation de fonctions :
il a fait table rase
avant de céder la place à Joseph Darnand.
Pièce 189
Télégramme de
Knipping du 28
janvier 1944 au sujet de la libération
par René Bousquet de Jean Nocher ,lequel était
particulièrement menacé étant
tout à la fois Juif,communiste et terroriste.
Pièce
190 Exemple
d’autres libérations avant le
départ de personnes menacées :
celle du 27 décembre 1943 de M.
Robert Levy Bing
Le changement de Politique
(pièces
191 à 200)

Pièce 191
Télégramme
Abetz du 9 décembre 1943 indiquant que René
Bousquet ne pourrait rester que
s’il acceptait d’exécuter les nouvelles
mesures allemandes; ce à quoi
précise l’Ambassadeur
« il ne faut
pas s’attendre »
Pièce
192 Décret
du
10 janvier 1944 portant délégation de pouvoirs
à Joseph Darnand et plaçant sous
ses ordres l’ensemble
des forces de
police,corps et services qui assurent la sécurité
publique et la sûreté
intérieure de l’Etat.
Pièce
193 La milice
obtient des pouvoirs de police sur l’ensemble du
territoire ;ce que René
Bousquet avait évité jusque là en
intervenant auprès du chef de
gouvernement,avec vigueur, le 30 décembre 1942,lors de sa
création.
Pièce
194 Création
le
20 janvier 1944 des cours martiales extra- judiciaires ;ce que
René Bousquet
avait réussi à écarter lors de sa
rencontre avec Heydrich en mai 1942.
Pièce
195 Rapport du
30 janvier 1944 sur l’échauffourée de
la veille à Treignac qui préfigure les actions
d’envergure
à venir contre les maquis
Pièce
196 Arrestation
à Bordeaux de Juifs français le 10 janvier 1944
Pièce
197 Arrestation
de Juifs à Reims dans la Marne,le 27 janvier 1944
Pièce
198 15
détenus
français fusillés à Chalons sur Marne
le 19 février 1944
Pièce 199
Instructions de Clemoz du 2 mai 1944
supprimant la protection obtenue par
René Bousquet au profit de la Résistance
Pièce 200
Directives d’Oberg de mai 1944 concernant
l’épuration de la
police.